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Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME)

Porcherie Verte à la Réunion | Présentation du projet Porcherie Verte à la Réunion

Le projet Porcherie Verte Grand-Ilet (PVGI) est financé par le Groupement d’Intérêt Scientifique Porcherie Verte. Ce projet vise à l’utilisation de modèles de simulation pour l’amélioration de la gestion individuelle et collective des effluents d’élevage porcin à Grand-Ilet, localité du Cirque de Salazie à l’Ile de la Réunion.

Contexte

Quel(s) procédé(s) de traitement choisir selon leurs performances et les finalités poursuivies ?
Quels débouchés pour les co-produits générés selon leur qualité, les quantités produites et le coût d’acheminement vers les sites de consommation possible ?
Quelle organisation collective mettre en place pour coordonner l’approvisionnement en effluents bruts et l’écoulement des produits des unités de transformation ?
Quels effets les instruments économiques de politique environnementale (taxes, subventions...) peuvent-ils avoir sur les choix de gestion des agriculteurs et leur impact ?

Objectifs

Objectifs scientifiques et techniques :

Accompagner la réflexion des éleveurs à l’aide de modèles de simulation en prenant en compte la dimension collective de la gestion des effluents d’élevage à l’échelle d’une localité.
Elaborer et tester des stratégies de gestion de déchets à une échelle micro-régionale mettant en jeu plusieurs catégories d’acteurs (éleveurs de porcs et de volailles, producteurs de canne à sucre, transporteurs, décideurs publics) répartis géographiquement (Grand-Ilet, zone littorale ou autres zones de consommation d’effluents bruts ou transformés).

Activités

Les modèles utilisés pour accompagner la réflexion des acteurs agricoles sont les suivants :

Macsizut pour le choix et l’évaluation de procédés de traitement du lisier ;
Magma pour l’évaluation de stratégies de gestion des flux d’effluents au niveau interne à l’exploitation (évolution des stocks, épandage d’effluents bruts ou transformés) ;
Approzut I couplé avec Magma pour évaluer les modes d’approvisionnement d’unités de traitement ;
Biomas pour représenter les transferts entre exploitations exportatrices et exploitations importatrices, évaluer globalement l’intérêt d’une ou plusieurs unités collectives de traitement et fournir une représentation spatialisée de ces transferts ;
Echos pour comparer différents instruments de politique environnementale (taxes, subventions...) sur le comportement « économique » des agriculteurs.

Les versions actuelles de ces modèles ne sont pas toutes opérationnelles et capables de fournir des simulations réalistes pour l’aide à la décision des acteurs. La vérification et l’adaptation ou la révision de ces modèles au regard du réalisme des simulations apprécié par des agronomes (itérations modélisateurs/agronomes) est une phase primordiale.

Cette vérification sera une première étape. La seconde étape consistera en une validation des modèles par leur usage dans le processus de décision des acteurs agricoles en interaction directe ou indirecte (jeux de rôles, par exemple) avec eux.

Résultats attendus

Améliorer les modèles de simulation existants
Expérimenter différents modes de gestion des effluents
Dégager une méthode d’intervention générique utilisant les modèles
Elaborer avec les acteurs agricoles des solutions de gestion acceptables
Concevoir des instruments de gestion pouvant être utilisés en situation opérationnelle par les agriculteurs (indicateurs, tableaux de bord ou grilles d’évaluation)
Améliorer les pratiques de gestion individuelles et collectives des lisiers porcins à Grand-Ilet