Résumé :
Depuis la libéralisation des années 80, les filières animales au Vietnam sont en majorité aux mains d'acteurs privés. Les élevages sont majoritairement de petite taille. Cela consiste plus en une agriculture de subsistance qu'en un élevage reposant entièrement sur le commerce et la productivité. Avec l'urbanisation intense des villes comme Hanoï, la demande ne cesse d'augmenter. La population explose, le niveau de vie est plus élevé, les exigences et les habitudes de consommation se modifient. Etant donné les contraintes posées par l'installation d'élevages en centre ville, c'est vers l'espace périurbain que se tournent les espoirs d'approvisionnement d'Hanoï. Ces zones combinent une situation géographique avantageuse avec la disponibilité de services plus efficaces qu'à la campagne. L'intensification des élevages nécessite de prendre au sérieux les problèmes que rencontrent tous les acteurs : il faut réussir à augmenter la productivité des élevages sans tomber dans l'extrême comme dans les pays industrialisés à moins d'être capable de gérer les nombreuses conséquences d'un élevage à grande vitesse (environnement, investissements...). Révolutionner la filière doit prendre en compte beaucoup de paramètres. C'est au niveau du marché qu'il faut prendre le plus de mesures non seulement au niveau des infrastructures mais aussi au niveau de l'hygiène et de la qualité. La conservation et la transformation sont des points exigeants mais nécessaires. Au niveau technique, c'est sur l'alimentation et les pathologies qu'il faut réagir. L'élevage doit se développer tout en ménageant des marges plus conséquentes pour que cette activité soit viable, surtout vu les efforts futurs à fournir. (Résumé d'auteur)