La chasse sur le front pionnier amazonien : Uruara.
DESS Productions animales en régions chaudes. Année universitaire 1996-97, Cirad-emvt / ENVA.Maisons-Alfort (FRA) / INAPG. Paris (FRA) / Muséum National d'Histoire Naturelle. Paris (FRA), Maisons-Alfort, France, 63 p.
Mots-clés
: FAUNE SAUVAGE ; CHASSE ; CERVIDAE ; OISEAU ; REPTILE ; NUTRITION HUMAINE ; VIANDE DE GIBIER ; GESTION DES RESSOURCES ; PORCIN ; ANIMAL SAUVAGE ; TATOU ; BRESIL ; AMAZONIE ; AMERIQUE DU SUD
Résumé
: Diagnostic de la chasse sur le front pionnier de la transamazonienne, dans le municipe d'Uruara (Para, Brésil). Bien que la chasse soit interdite elle est largement pratiquée par les populations rurales de migrants. Il existe deux grands types de chasse : a) les chasses de jour, avec des chiens (Battue); b) la chasse de nuit, c'est une chasse à l'affut. Les colons n'exploitent qu'une petite dizaine d'espèces: le paca, le tatou, les cervidae ( Mazama americana
et Mazama gouazoubira
), les pécaris à collier, les oiseaux et les reptiles ne sont chassés qu'occasionnellement. Pour les 1 600 chasseurs de Uruara la chasse, tout en étant rudimentaire, a une réelle importance nutritionnelle. Compte tenu de la dynamique de reproduction du pécari à collier l'exploitation de cette espèce parait être raisonnable (avec une pression de chasse estimée à 34%). L'activité cynégétique ne serait pas le facteur essentiel de la perte de biodiversité mais plutôt l'agriculture migratoire qui détruit les écosystèmes primaires et morcelle les habitats. La gestion raisonnée et participative (par la mise en place de règles de chasse) de la faune sauvage semble nécessaire.