La conduite alimentaire : perspectives d'amélioration (en élevage porcin).
DESS Productions animales en régions chaudes. Année universitaire 1989-1990, IEMVT / ENVA, Maisons-Alfort (FRA) / INAPG, Paris (FRA) / Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris (FRA), Montpellier, FranceMaisons-Alfort, France, 22 p.
Mots-clés
: PORCIN ; ELEVAGE ; ALIMENTATION DES ANIMAUX ; CULTURE FOURRAGERE ; CULTURE VIVRIERE ; SOUS-PRODUIT ; PAYS EN DEVELOPPEMENT
Résumé
: On s'interroge souvent sur l'élevage porcin extensif dans les pays en voie de développement. La question se pose pour les pays de la Caraïbe, d'Amérique latine, et de certaines régions d'Afrique où se désagrègent des modèles de développement basés sur cultures d'exploitation. La symbiose agriculture-élevage parait être la voie pour stopper la baisse de fertilité des sols.
La synthèse présentée s'appuie sur de nombreuses publications qui ont montré ainsi les rôles de l'élevage et notamment celui du porc. L'élevage traditionnel du porc repose sur les déchets du jardin et l'apport du pacage. Mais pour élever plus de porcs sur une exploitation traditionnelle, on se heurte au facteur limitant de la production végétale. Aux cultures vivrières doivent s'ajouter les cultures fourragères pouvant également accompagner une productivité accrue de l'élevage des ruminants. Les conditions intéressant de nombreux pays tropicaux n'ont pas été testées en matière d'alimentation porcine.
L'étude envisage donc ici les facteurs locaux prédisposant à tel ou tel type de fourrage, leur aspect quantitatif, leur appétence pour les porcs, leur meilleure valorisation pour les ruminants. Ceci conduit à examiner la race porcine la plus apte à la valorisation de l'herbe. Mais toute modification proposée pour améliorer l'alimentation doit être examiné quant à ses conséquences et à leur acceptation par l'éleveur.