Résumé
: La chasse traditionnelle revêt une importance primordiale dans les pays d'Afrique Occidentale et Centrale, et moindre dans les pays d'Afrique Orientale et Australe. Activité illégale ayant pour objectif premier la recherche de gibier dans leur habitat naturel (apport protéique) dans la plupart des pays africains, elle est souvent tolérée. Il reste que la valeur ajoutée qu'elle pourrait apporter au secteur "faune sauvage" serait considérable si elle était légalisée.
Faisant partie intégrante de la vie de nombreuses sociétés rurales africaines, elle ne peut pas être interdite soudainement comme le désireraient certaines organisations de protections animales qui la critiquent pour la destruction de la faune qu'elle engendre parfois. Néanmoins, il semble qu'il faille se montrer plus modéré dans les propos car cette activité cynégétique en elle-même n'a pas d'impact réellement destructeur sur la faune. Cependant, la demande en protéines augmente et donc la pression de chasse également. Aussi la recherche de solutions pour continuer à alimenter les populations en protéines animales tout en étant respectueux de l'équilibre écologique exige la collaboration des villageois et des acteurs de la conservation et de la valorisation de la faune sauvage.